Depuis le 12 mai, des travaux de rénovation sont en cours sur 4 km de chaussée sur la RD 728 à Sainte-Gemme, entre Nancras et Cadeuil, hors agglomération, qui compte 7 500 véhicules par jour, dont 5% de poids lourds. Ce chantier comprend : la réfection complète de la chaussée, la reprise des carrefours et des accotements, le curage des fossés. Pour limiter l’impact environnemental, les travaux utilisent le retraitement en place. Cette technique consiste à recycler les matériaux de l’ancienne chaussée directement sur site, en les mélangeant avec une émulsion de bitume.

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La durée prévisionnelle des travaux (confiés à Eurovia) est de sept semaines, pour un montant de 1 150 000 € TTC, financés entièrement par le Département.

Des déviations en place

En journée, les travaux sont réalisés sous alternat de circulation.

Depuis le 26 mai, des déviations sont mises en place lors des travaux réalisés de nuit sous route barrée de 20h à 7h : par la RD 733 jusqu’à Fontbedeau puis RD 14 et RN 150 vers Saintes pour les poids lourds (PL). Par la RD 733, RD 1 Le Gua puis RD 117E2 pour les véhicules légers (VL).

La circulation est rétablie en journée et les week-ends, sur route gravillonnée, imposant une limitation de vitesse à 50 km/h.

Une technique de retraitement vertueuse

La technique utilisée sur la RD 728 « est une technique de retraitement vertueuse, permettant une valorisation des structures de chaussée en place (même dégradées), avec à la clé des économies de ressources naturelles, de transport de matériaux, et d’énergie (par rapport à la fabrication de matériaux de chaussée) », indique le Département de La Charente-Maritime. « Utilisée régulièrement depuis 15 ans environ sur le réseau routier départemental de Charente- Maritime, soit environ 65 km de chaussée valorisée. »

Autres intérêts : une plus-value technique permettant d’éliminer des fissures, les défauts de collage et autres déformations de la chaussée ; la limitation du rehaussement des chaussées ; la rapidité d’exécution par rapport à un renforcement classique et donc une réduction de la gêne pour les usagers.

Enfin, c’est une technique avantageuse économiquement avec une durée de vie équivalente à une structure hydrocarbonée à chaud.

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