Des travaux préalables à l’archéologie préventive ont commencé ce mardi 20 février, dans le cadre du contournement Nord de Cozes (sur les communes de Cozes et Grézac). « Il s’agit d’une mesure écologique, qui grâce à la pose de clôtures, limite le risque de pénétration de la faune sur les zones de chantie », explique le département de la Charente-Maritime dans un communiqué de presse.
Les fouilles archéologiques doivent démarrer le 4 mars, pour une période prévisionnelle de six mois.
À compter du 20 février et jusqu’au 1er mars, un alternat de circulation sera mis en place sur la rue du Bois des Etourneaux entre le carrefour de la RD17 et la voie ferrée. Cette même section sera fermée à la circulation et des déviations mises en place, pendant le mois de mars 2024.
Aménagement d’une route de 3,2 km
Le contournement Nord de Cozes, sur les communes de Cozes et Grézac, concerne l’aménagement d’une route de 3,2 km entre la RD 730 et la RD 114, reprenant en grande partie le tracé de voies et chemins existants.
Les objectifs sont d’améliorer la desserte routière du Pays Royannais, de réduire le passage des poids lourds dans le centre-ville de Cozes, et d’améliorer le cadre de vie des habitants et la sécurité de tous les usagers.
Pose de clôtures
L’arrêté d’autorisation environnementale obtenu le vendredi 16 février 2024 permet au Département de démarrer dès le 20 février des travaux préalables aux fouilles archéologiques.
Cette mise en défens (pose de clôtures) des secteurs sensibles sur le plan écologique, évitera à la faune de pénétrer sur le chantier et sera suivie, sur toute sa durée, par un écologue.
Ces travaux préalables permettront également de créer une « base de vie » pour le chantier : bureau, réfectoire, stationnements.
Une signalisation temporaire et des panneaux d’information à destination des usagers sont installés par le Département de la Charente-Maritime.
A savoir
Les fouilles archéologiques préventives débuteront le 4 mars, sur 39 725 m 2 de terrain, répartis en trois secteurs. Six archéologues seront sur site pour le décapage de la terre végétale durant 3 à 4 semaines, suivront ensuite des recherches sur des vestiges datant de la fin du Néolithique et de l’âge de Bronze, de la fin de la période gauloise et du Moyen-Âge, et mobilisant 16 à 18 archéologues.