Après une première phase de pré-terrassement entamée cet été, le chantier de protection de fort Boyard se poursuit en ce début septembre. Les travaux de restauration de la risberme (talus de 6 mètres de large qui protège les fondations du fort) ont en effet été engagés.
Compte tenu des contraintes d’accès à l’ouvrage, une solution et des moyens inédits ont été mis en place pour acheminer le béton jusqu’au pied de la risberme.
40 rotations nécessaires
Depuis les airs, un hélicoptère a transporté des bennes contenant du béton coulé en immergé, directement sous l’eau, destiné à combler une cavité creusée par les tempêtes.
Environ 40 rotations ont été nécessaires pour réaliser cette opération de bétonnage, effectuée sur deux journées de forts coefficients de marée.
Chaque intervention s’est déroulée dans une fenêtre très contrainte de 2h30 par jour, lorsque les conditions étaient réunies. Au sol, les équipes d’ETPO ont assuré la mise en œuvre du béton dans la cavité.
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« Cette logistique exceptionnelle a permis de répondre aux réparations d’urgence et aux contraintes uniques du site, accessibilité très limitée, zone de déchargement réduite, exposition aux marées et aux conditions météo, tout en maîtrisant les conditions de sécurité pour les équipes », indique le Département de la Charente-Maritime.
En parallèle, les travaux de pré-terrassement réalisés par les équipes du Groupe Merceron TP se poursuivent jusqu’à la fin du mois de septembre.
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A savoir
Maitrise d’ouvrage : Département de la Charente-Maritime.
Assistant à maitrise d’ouvrage : Artelia.
Groupement de conception-construction : ETPO (sous-traitant : Groupe Merceron TP), ARCHITECTURE PATRIMOINE, BRL Ingénierie.
