Le mardi 7 juin, le musée maritime de la Rochelle a fêté les soixante ans d’embarquement de Michel Faivre sur le France 1. Une visite commentée par lui-même, remplie d’anecdotes et d’animations qui peuvent transformer n’importe qui en vrai marin.
Un peu d’histoire sur le France 1 à La Rochelle
En 1962, Michel Faivre embarque comme matelot au France 1, un navire météorologique qui sillonnaient les mers du monde pour remplir différentes missions. Notamment analyser les phénomènes de vent, les dépressions ou les températures.
Il comptait trois parties : l’équipage de la marine marchande, les techniciens et enfin la marine nationale c’est-à-dire le médecin et son infirmier.
Après l’arrivée des satellites, et vingt-sept ans de loyaux services le navire s’est retiré, mais n’a pas sombré dans l’oubli. Michel Crépeau, ancien maire de la Rochelle fait de ce navire, l’emblème du Musée Maritime, en le rachetant à son propriétaire.
Une manière de conserver la frégate et de faire perdurer son histoire à travers les générations.
La vie de marin
“Nous, on est marin, on plaquait pas les copains, on plaquait les vagues”, c’est sur cette phrase de Michel Faivre et après une courte présentation que la visite guidée débute.
Pêcheur, mousse sur le Coligny en 1958, il quitte cette vie pour suivre l’enseignement de l’école marine marchande à Marseille. Après avoir exercé dans le secteur du transport de charbon et de minerai, il embarque en 1962 sur le France 1. Ainsi, la visite guidée du bateau, emmène le spectateur dans l’histoire du navire en découvrant toutes les salles qu’il comprend et en le faisant voyager grâce aux témoignages de tous les matelots présents pour l’événement.
Toutes les salles ont leur importance pour un navire et leur petite spécialité. La salle des machines, comprenait des moteurs, que l’équipage nommait “les trois mousquetaires”. Une appellation unique qui rend spéciale et unifie l’équipage du France 1. Par ailleurs, au réfectoire, l’équipage ne mangeait que par quatre et était servi par ce qu’ils appellent, “un matelot postal”.
La cerise sur le gâteau
Le vin avait aussi son importance pour un marin, “la cerise sur le gâteau”, une compensation aux rigueurs et à la difficulté de la vie à bord. Ce nectar, était donc soigneusement conservé dans des cuves à vin, près de la chambre froide. D’ailleurs, les bouteilles d’alcools étaient utilisées comme conserve pour les aliments, qu’ils recouvraient, après une manœuvre propre à eux, de papier sulfurisé.
À la passerelle, l’ambiance était beaucoup plus calme. La rigueur et la fermeté y régnaient, afin de ne pas perdre le contrôle des commandes.
De joyeuses retrouvailles
Pour cet événement, Michel Faivre a retrouvé tous ses amis de longue date, avec qui il a longé les mers du globe. Une passion qu’ils partagent tous et qui leur ont permis de vivre toutes ces formidables aventures qui resteront toujours gravées dans leurs mémoires.
Faire de son équipage, sa famille, est une force qui permet à chaque marin de surmonter l’adversité sans jamais chavirer.