Le fort Boyard subit actuellement des travaux de restauration d’envergure. Une initiative du Département pour le sauver avant qu’il ne tombe en ruine. La cause ? La houle et les intempéries ont endommagé le monument. Après une phase de préparation cet été, place à la construction de nouveaux éléments de protection : le havre et l’éperon.

C’est au port de Saint-Nazaire que se déroule l’étape de construction des ouvrages de protection. Les élues Sylvie Marcilly, présidente de la Charente-Maritime, et Ghislaine Guillen, conseillère départementale en charge de la recherche de mécènes et de partenaires pour les projets départementaux s’y sont rendues. Le but de cette visite était de découvrir le dispositif mis en place pour ce chantier exceptionnel. C’est en partie le groupe ETPO qui est à la manœuvre.
Le matériel idoine
Le port de Saint-Nazaire n’a pas été choisi au hasard. Il possède tout le matériel nécessaire pour des travaux comme ceux-là. Une grue sur rail, une autre à tour, capables de lever de très gros poids et un espace aménagé pour le ferraillage du béton. Depuis le mois de novembre, les coffreurs et armaturiers travaillent sur la confection de radiers. Ce sont des plateformes en béton qui servent de support pour de nouvelles constructions.
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Dans le même temps, le havre et l’éperon, deux ouvrages de protection, sont en cours de fabrication.

Installation en 2026
Il faudra tout de même être patient avant de voir ces derniers habiller le fort Boyard. Le havre d’accostage devrait être installé en juin 2026, après des tests de flottaison. Et l’éperon suivra en 2027.
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Le but de préparer ces ouvrages en amont, et à terre, c’est d’abord de travailler en sécurité. Cela leur permet également de travailler au sec, sans dépendre des conditions océaniques. Mais c’est aussi un gage de précision et de qualité durable, pour protéger le fort Boyard sur le long terme.
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Ouvrir au public
Le but de ce chantier massif est d’abord d’empêcher le fort Boyard de tomber en ruine. C’est ce qu’on peut lire sur le site du Département : « L’issue du fort à moyen terme est sa ruine« . Le budget alloué est estimé à 44 millions d’euros, toujours selon le site du Département. L’idée est donc de préserver ce monument historique, mais aussi de l’ouvrir au public.
On estime la fin du chantier sur le fort Boyard à fin 2028. Ensuite, de début août à fin octobre, les visiteurs y auront accès.

