Depuis le 25 novembre et jusqu’au 10 décembre, les tours de La Rochelle et l’Hôtel de Ville se parent d’une couleur inhabituelle : le orange. Derrière cette mise en lumière, la Ville souhaite montrer sa participation à la campagne internationale « Oranger le Monde ». Celle-ci est portée par ONU Femmes et les clubs Soroptimist du monde entier.

Club Soroptimist la Rochelle
Les membres du club Soroptimist de La Rochelle au lancement de la campagne « Oranger le monde ».
Photo La Rochelle Info – Juliette Papet

Le orange n’a pas été choisi au hasard. C’est, depuis 2014, la couleur emblématique de la lutte contre les violences faites aux femmes dans le monde. La mise en lumière des monuments de La Rochelle a été lancée le 25 novembre dernier, en présence de Chantal Murat, conseillère municipale déléguée en charge de l’égalité des genres, et Christine Mass-Guéperatte, présidente du club Soroptimist de La Rochelle.

Cinq domaines d’actions

Selon cette dernière, le club a pour but « d’essayer d’apaiser la place des femmes dans nos sociétés« . Elle explique que l’ONG internationale œuvre dans cinq domaines différents : l’éducation, la santé, la lutte contre les violences faites aux femmes, l’environnement et l’autonomisation des femmes.

Tours de la Rochelle
Les tours de La Rochelle sont illuminées en orange dans le cadre de la campagne « Oranger le monde » Photo la Rochelle Info – Juliette PAPET

Cette campagne, baptisée « Oranger le monde », correspond aussi à un de leur slogan. Christine Mass-Guéperatte explique : « Le slogan c’est Des femmes au service des femmes« . Mais elle avoue en préférer un autre : « Comprendre, défendre et entreprendre« . L’illumination des monuments en orange rentre dans la catégorie défendre.

Le club organise des soirées thématiques pour encourager les personnes qui le souhaitent à l’aider dans ses missions.

Un signal

Cette action, « c’est une espèce de signal que nous voulons donner à la société« , poursuit la présidente du club, élue pour deux ans. Elle souhaite essayer de « faire bouger les lignes« .

Christine Mass-Guéperatte souligne également que c’est un sujet toujours d’actualité. « Les chiffres ne descendent toujours pas« .