MaCarta est la marque créée par Glenn Louarn, un entrepreneur brestois. Son principe est simple : réaliser des cartes des villes un peu originales, qui recensent notamment les bars. Avec un côté ludique, la possibilité de cocher les endroits testés. Dès ce samedi 29 novembre, la carte de La Rochelle va venir s’ajouter à sa collection de 18 villes déjà disponibles.

Et si tous les bars d’une ville se retrouvaient sur le même endroit ? C’est la question que s’est posé Glenn Louarn, en emménageant à Brest il y a quelques années. « Quand on s’est installés avec ma copine, on s’est dit que ce serait rigolo de tester tous les bars« , se souvient-il. Alors il a cherché un moyen pour qu’ils soient tous représentés sur un même support.
90 bars à tester à La Rochelle
Cette idée a germé quelque temps dans son esprit avant qu’il ne se lance complètement. « J’ai fait des recherches et ça n’existait pas. Alors j’ai quitté mon CDI d’ingénieur informatique et je me suis lancé dans cette nouvelle activité d’entrepreneur« .
Sur ses cartes, on peut trouver, en moyenne, une centaine de bars. Il y en a 90 à tester pour La Rochelle, et 250 pour le centre de Paris par exemple. Et, petit plus pour ceux qui souhaitent une découverte prolongée, Glenn Louarn a aussi cherché différents barathons par ville. « Il y en a cinq par carte, sur des thèmes différents. Les meilleurs bars à cocktail, les pubs irlandais, la route des PMU« .
Ces chemins sont identifiables grâce à des tracés de couleurs, « un design inspiré des cartes de métro« .
Une carte qui évolue
Le but est de « découvrir la ville autrement« , explique Glenn Louarn, et d’avoir chez soi « un bel objet de déco« .
Au format poster, 50 x 70, ces cartes sont imprimées en petite quantité chez un imprimeur à quelques kilomètres de chez lui. « J’essaie d’en faire 50 ou 100 à chaque fois« . Car les bars, ça ouvre et ça ferme plus rapidement qu’on ne l’imagine.
Alors, pour rester à jour, Glenn Louarn actualise sa carte une fois le stock écoulé.

C’est un travail de recherche qui lui prend environ deux semaines. « Je me base sur Google Maps et sur les suggestions que je trouve sur les réseaux sociaux« , explique-t-il.
C’est avec ces suggestions qu’il peut proposer ce que les gens cherchent et personnaliser son offre. Il propose par exemple des idées de bars pour un date en amoureux ou une soirée concert.
Mais il affirme qu’il n’a « pas pour but de remplacer Google Maps« . Bien conscient qu’une fois achetée, la carte ne sera pas toujours actuelle. « Ce n’est pas grave, ça rappelle une époque. par exemple, si on achète la carte quand on est étudiant, on se rappelle toujours les bons souvenirs qu’on a passé en essayant de la compléter« .
Vers de nouveaux horizons
S’il a d’abord référencé les villes qu’il connaît, c’est aussi sur les réseaux sociaux que Glenn Louarn trouve l’inspiration pour ses prochaines cartes. « On m’a pas mal demandé La Rochelle alors je l’ai fait« .
Prochainement, on peut aussi s’attendre à voir arriver la carte des bars de Poitiers, de Nice, mais aussi celle de Bruxelles. « J’ai commencé les villes étrangères avec Liège, donc je pense faire Bruxelles bientôt« .
Mais ce n’est pas tout. Glenn Louarn diversifie aussi les thèmes de ses cartes. « J’ai fait une carte des festivals de Bretagne, je vais essayer de faire les autres régions« .
A savoir
Il a aussi initié une collection de cartes plus sportives, avec celle des marathons de France et des stades de football d’Europe. Une gamme qui pourrait également s’élargir si les deux premières cartes ont du succès. « Je vais d’abord voir comment celles-ci fonctionne et après je ferais selon mes idées« , conclut-il.

