Le deuxième salon des professionnels de l’orientation (SoPro) s’est tenu ces mercredi 12 et jeudi 13 novembre à La Rochelle. L’occasion de faire le bilan sur la situation nationale, mais pas seulement.
Les différents représentants des Régions en ont profité pour proposer la délégation intégrale de la compétence orientation. Si le projet est validé, elles ouvriront notamment des Maisons de l’orientation.

Photo La Rochelle Info – Amanda Bronscheer
Si la compétence orientation est pour l’instant à la charge de l’État, ce pourrait bien ne plus être le cas.
Le SoPro a permis de dresser un bilan des dernières années, depuis la loi du 5 septembre 2018. C’est à cette date que la compétence orientation a été en partie divisée entre l’État et les Régions, qui en ont pris la partie information métiers et les formations.
Le système actuel jugé inefficace
Selon le bilan, sur l’année 2024, un jeune sur huit n’est ni en emploi, ni en enseignement, ni en formation et rencontre des difficultés d’insertion professionnelle. Un chiffre plus élevé que chez nos voisins européens. Cela découle en partie de la loi du 5 septembre 2018 et de la séparation de la compétence en plusieurs instances.
Dans un communiqué, les Régions expliquent qu' »il ne faut qu’un seul pilote dans l’avion« . La gestion de l’intégralité de la compétence orientation leur permettrait de mettre en place des actions pour améliorer l’accès à l’orientation.
Un lieu unique pour tous
Et cela passe notamment par la création de Maisons. Elles représentent un lieu unique, dans les lycées, entre autres, pour les jeunes mais aussi leurs familles.
Parmi les professionnels qui y seront présents, ont trouve des personnes en charge de la relation « école/entreprise » au sein des lycées, des référents territoriaux des Régions et des associations comme Missions Locales. En bref, le but est de regrouper les compétences dans un seul et même endroit.
Pour assumer ces nouvelles missions, les Régions veulent récupérer les personnels et les budgets des CIO (Centre d’Information et d’Orientation), de l’Onisep, des bureaux des entreprises des lycées professionnels et des équipes qui gèrent les Comités locaux école-entreprise. Elles prévoient aussi d’assurer leur encadrement.

