Dans le cadre du programme BiodiverCité pour la préservation de la biodiversité et à l’occasion de la fête de la nature du 21 au 25 mai, une balade nature est organisée samedi 24 mai 2025 de 14h à 17h au sud de la plage d’Aytré.

L’objectif est de permettre de découvrir la flore de deux zones de compensation environnementale, en compagnie de Théo Emeriau, chargé de mission botaniste phytosociologue au Conservatoire botanique national Sud Atlantique et Ludovic Lucas, chargé de mission biodiversité de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle.

Une zone humide réhabilitée

Depuis 2016, le principe de compensation environnementale s’est durci. Il oblige à restituer les habitats écologiques bouleversés par les travaux d’aménagement et les grands projets.

C’est le cas de la réalisation de l’avenue Simone Veil entre Aytré et La Rochelle qui a touché une partie du marais de Tasdon.

En contrepartie, une zone humide le long du canal de Vuhé, au sud d’Aytré a été réhabilitée.

Pendant l’hiver 2020, des travaux d’excavation et d’évacuation ont été effectués pour restaurer le fonctionnement de ce milieu partiellement alimenté par des buses connectées au canal de Vuhé. Depuis la flore s’épanouie : roseaux, joncs, tamaris et procure un écosystème favorable à de nombreuses espèces comme les grenouilles, les serpents, les lézards à deux raies…

L’impact sur les espèces protégées

La création de l’écoquartier de Bongraine à Aytré a aussi eu un impact sur certaines espèces protégées comme l’Odontite de Jaubert, l’avifaune, les reptiles…

En contrepartie, un ancien terrain militaire de près de 8 hectares à Angoulins-sur-Mer a été entièrement débarrassé des déchets qui s’y étaient accumulés et d’espèces invasives qui s’y étaient répandues.

L’opération menée en 2021 et 2022 visait à rétablir le système de prairie originel. Aujourd’hui les plantes se développent, comme justement l’Odontite de Jaubert. Le site est entouré d’une haie. Il est occupé par des oiseaux, des reptiles et de nombreux mammifères. Du pâturage y est réalisé. Comme dans les autres sites de compensation, un suivi annuel de la faune et la flore est assuré par l’agglomération.

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