Native du nord de la France, Laura Leroy-Richard, 27 ans, vient d’installer sa maison d’édition Lettres à Part à La Rochelle, sa ville d’adoption, après l’avoir créée à Paris.
Après plusieurs années dans la capitale, elle a décidé de poursuivre sa jeune vie d’écrivaine sur la côte Atlantique tout en souhaitant ardemment donner une première chances aux jeunes auteurs prometteurs.
Laura-Leroy- Richard a accepté de répondre à quelques questions.

Depuis quand existe votre maison d’édition ?

Laura Leroy-Richard : « Lettres à Part éditions a ouvert en avril 2022, il y a donc un peu plus d’un an. C’est une maison d’édition qui publie des romans et des livres pratiques. Elle compte aujourd’hui six auteurs et d’ici la fin de l’année, déjà huit livres auront été publiés. »

Comment est-elle née ?

« L’idée germait dans ma tête depuis un moment, mais je ne pensais pas la réaliser immédiatement. Et puis, en période de crise sanitaire, c’était très dur de retrouver un emploi à la sortie de mes études, c’est pourquoi j’ai commencé doucement à la réaliser. Finalement, tout s’est passé très vite, j’ai rapidement trouvé des auteurs et tout s’est enchaîné ! »

De Paris, vous avez décidé de vous implanter à La Rochelle. Pourquoi ?

« La Rochelle est une ville que j’affectionne depuis toujours. Je voulais pouvoir m’y installer pour y vivre depuis un moment. C’est pourquoi j’ai préféré déménager assez rapidement, tant que Lettres à Part éditions était encore « jeune » et que cela était possible ! »

Vous souhaitez vous démarquer des autres maisons d’édition : comment ?

« Je souhaite publier en priorité des premiers romans ou premiers ouvrages. Je veux donner leur chance aux jeunes auteurs, jeunes non pas par l’âge, mais par l’expérience dans le monde de la littérature. La plupart des maisons d’édition donnent rarement leur chance aux premiers romans ou aux personnes qui n’ont pas de contact dans le milieu. Pour moi, c’est tout l’inverse, je les privilégie. Je veux moderniser, rajeunir et féminiser le monde de l’édition ! »


Quel type d’auteurs recherchez-vous ?

« Je recherche en priorité des auteurs qui n’ont pas encore eu la chance d’être publiés. Bien sûr, je suis ouverte également aux autres auteurs ! »

Qu’aimez-vous lire ?

« À titre personnel, je lis vraiment de tout ! Romans en tout genre, biographies, livres de développement personnel, de santé, historiques ou encore des BD ! »

Quel est le dernier livre qui a pu ébranler vos soirées ou journées ?

« Pour le coup, là nous sommes dans une romance pure, mais je l’ai dévoré en quelques jours et surtout nuits, alors que c’est un véritable pavé ! C’était Jeux interdits de Emma Green. »

Vous écrivez vous même : quel genre de littérature ?

« J’écris des romans, principalement des romans psychologiques et romances. J’aimerais toutefois m’essayer à d’autres genres, j’ai en ce moment des idées pour un thriller et un roman fantastique/surnaturel. »

Que vous procure l’écriture ?

« L’écriture m’aide à évacuer tout ce que mon inconscient ne peut faire. Mon premier roman, If One Day m’a aidé à clôturer une histoire d’amour très complexe et délicate. Mon second roman, À la vie, À la danse, m’a aidé à me réconcilier avec ma maladie, l’endométriose (d’ailleurs, pour chaque livre vendu, un euro est reversé à l’association EndoFrance, qui lutte contre l’endométriose) et mon troisième roman, en cours d’écriture, me fait vivre une relation amoureuse que je ne vivrai probablement jamais, haha. Au-delà de ça, l’écriture m’aide également à m’évader, à me faire vivre des vies parallèles, à faire grandir et évoluer des personnages, à sculpter ma créativité et ne pas tomber dans la routine . »

La Charente-Maritime est-elle source, pour vous, d’inspiration ?

« Oui, c’est un département que j’affectionne depuis la première fois où j’y suis venue en vacances dans mon enfance. Je suis amoureuse des paysages, de l’océan, du calme, de la gentillesse des gens. Bon, je tiens à dire que je ne suis pas une Parisienne de base, je viens du Nord, près de Lille et je suis fière de ma région de naissance, mais je me suis toujours sentie à la maison quand je venais en Charente-Maritime et j’ai toujours voulu y vivre. »