La Ville de La Rochelle a organisé lundi soir une réunion pour évoquer le chantier de dépollution Marcel Paul à La Rochelle.

Etaient présents l’ensemble des élus municipaux, les représentants d’élèves et des établissements scolaires, les riverains, comités de quartier, l’entreprise Vinci Brownfield, ainsi que l’association Zéro Toxic.

Au cours de cette réunion, le maire Thibaut Guiraud a souligné que « plus jamais un chantier ne devra être mené de cette manière. La santé et la sécurité des habitants reste notre priorité absolue. La Ville de La Rochelle aux côtés de la Préfecture mettra tout en œuvre pour que de tels manquements de la part des entreprises ne se reproduisent pas. »

Les « invariants » de la ville

La Ville a réaffirmé « plusieurs invariants » pour la poursuite de la dépollution et la préparation de la phase de construction :

« Achèvement sous tente des derniers travaux de dépollution, afin de maintenir un haut niveau de protection sanitaire. Aucun mouvement de terrain ni chantier ne reprendra sans la validation d’un protocole de sécurité strict, exigé de l’entreprise, pour garantir la protection maximale des riverains. Si la seconde phase de construction (terrassement) est engagée, elle devra se dérouler avec un dispositif de sécurité au moins équivalent à celui mis en place pour la première phase. »

Le foncier très cher

Lors de cette même réunion, le maire a annoncé qu’une fois le protocole validé par la DREAL et formalisé par un arrêté préfectoral, il sera présenté lors d’un nouveau groupe de travail avant toute reprise de chantier.

« La Ville ne se portera pas acquéreur du foncier », a par ailleurs spécifié le maire, « le coût de rachat dépassant ses capacités budgétaires et n’a pas les compétences pour poursuivre la dépollution et mener un tel projet urbain. La Ville n’est pas l’assureur de l’entreprise et des risques liés au chantier. »

La municipalité se veut « intransigeante »

La Ville sollicitera l’État pour que ses services assurent la surveillance du chantier et expertisent tous les protocoles encadrant les travaux.

« Les promoteurs seront tenus à un protocole de sécurité sanitaire rigoureux, sur lequel la municipalité sera intransigeante », affirme le maire.

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