Mise en service en 2012, La Vélodyssée® de Roscoff à Hendaye (sur 1 275 km en France), et de Charron à Royan en Charente-Maritime sur 164 km, a fait l’objet d’une étude de fréquentation et des retombées économiques menée par la Coordination nationale de l’itinéraire en 2018.

En 2023, la Coordination nationale a décidé de réactualiser cette étude de fréquentation et des retombées économiques. Le Département de la Charente-Maritime et Charentes Tourisme ont ainsi commandé au bureau d’études lnddigo un focus sur la Charente-Maritime, qui a été récemment restitué.

Lors de la restitution. Photo CD 17.

Une carte d’identité établie

La restitution de cette étude a permis de définir précisément la carte d’identité de La Vélodyssée® en Charente-Maritime :

  • Nombre de kilomètres : 164 de Charron à Royan.
  • Pourcentage de site propre : 70 %.
  • Nombre de Communes traversées : 31
  • Nombre d’intercommunalités traversées : 6 (CdC Aunis Atlantique, CdA La Rochelle, CARO, CdC Coeur de Saintonge, CdC Bassin de Marennes, CARA)
  • Nombre de signalisation directionnelle.
  • Nombre d’aires de services et haltes repos : 34.
  • Nombre d’éco-compteurs : 11.
  • Nombre de labelisés Accueil Vélo : 121.
  • Nombre de projets étudiés par le Département pour améliorer la sécurité et la qualité de l’itinéraire : 4.

Le chiffre

Budget investi par le Département de 2018 à 2024 : 3 millions 800 €.. Voici également les chiffres clés de la Vélodyssée® en Charente-Maritime :

  • 0,4 millions de sorties cyclistes stable par rapport à 2018.
  • 17,5 millions d’euros de retombées économiques directes par an soit 106 000 euros par kilomètre.
  • 55 € par jour et par personne pour les itinérants soit -4 € par rapport à la France et 61 € pour les touristes en séjour soit +5 € par rapport à la France.

Quelles faiblesses ?

En synthèse, il en ressort les principaux éléments suivants : « Premièrement, les atouts de l’itinéraire : une très forte représentation des touristes itinérants et touristes en séjour, un bon positionnement central sur l’itinéraire avec une desserte ferroviaire structurante à La Rochelle, un niveau de service à améliorer mais supérieur à la moyenne. Deuxièmement, les faiblesses de l’itinéraire : des aménagements perfectibles, une présence de cyclistes étrangers plutôt faible, des pratiques excursionnistes et familiales faibles, peu de pratiques en boucle pour rester dans le département. Troisièmement, les opportunités du marché : l’interconnexion avec La Vélo Francette®, les réseaux cyclables insulaires développés pour découvrir les îles. Et quatrièmement, les faiblesses du marché : la problématique de l’érosion et du recul du trait de côte avec un report de l’itinéraire en rétro littoral, la diminution des fonds publics. »

Les principaux axes de développement à envisager sont : « Développer les boucles et les itinéraires bis pour rester sur le territoire, renforcer les aménagements et l’offre de service (notamment les aires de service), s’appuyer sur l’itinérance pour valoriser l’arrière-pays et sur le tourisme insulaire pour proposer des découvertes du littoral et jouer sur une articulation camping-car et vélo. »