Pauline Réveillaud, 30 ans vient tout juste de fêter la première année de son épicerie vrac et zéro déchet en ligne : Vrac à Dom. Une histoire qui a commencé par l’envie de s’affranchir de la « fameuse petite poubelle de salle de bain ».
L’épicerie de vrac local, bio et zéro déchet
Comme il est est vrai que tout grand voyage commence par un petit pas, c’est après plusieurs années de pratique avec son compagnon et une démarche écologique et sans emballage toujours en amélioration que Pauline Réveillaud a créé Vrac à Dom.
Basée près de La Rochelle à Saint Ouen d’Aunis, Vrac à Dom est une épicerie en ligne spécialisée dans le vrac, le bio et le zéro déchet avec environ 150 références. On y trouve de l’épicerie salée, sucrée, de la conserverie, des boissons et spécialités apéro, sans oublier les indispensables zéro déchet pour toute la maison ou des idées cadeaux.
Si le bio a évidemment la part belle, les produits locaux d’agriculture raisonnée sont également de la partie. La certification bio étant un coût que tous les producteurs ne peuvent pas se permettre, ceux sélectionnés par Pauline ont exactement la même démarche. Bio et éthique.
La société fête ce mois de juin son premier anniversaire. A cette occasion un concours est lancé pour tenter de gagner un panier gourmand ainsi que des bons de réduction et d’autres lots. (Rendez-vous sur le site Vrac à Dom pour participer)
Un des atouts de Vrac à Dom est d’assurer la livraison à domicile en local, sur plus de 40 communes. De plus, Pauline a porté son choix sur un véhicule électrique « afin de réduire au maximum l’empreinte carbone. »
Il est également possible de récupérer les commandes en point relais comme aux Ruchers de Cybèle à Charron ou directement sur le stand Vrac à Dom sur le marché nocturne de Bourgneuf, les vendredis soirs, et le marché de Saint Ouen d’Aunis les dimanches matins.
Les contenants sont consignés mais chacun peut amener les siens pour acheter sur les stands.
Pas à pas vers le zéro déchet
Pour Pauline Réveillaud, changer ses habitudes de consommation et réduire ses déchets doit «se faire par étapes sans obligation ». Il est primordial que « l’écologie et le sans emballage ne devienne pas une contrainte ».
De fil en aiguille, parfois littéralement en confectionnant ses premières lingettes, Pauline a changé ses habitudes de consommation pour se rapprocher du zéro déchet. De la volonté de supprimer la petite poubelle de salle de bain – qui a conduit Pauline à utiliser des lingettes lavables ou des oriculi (pour remplacer le coton-tige)– Pauline est progressivement passée aux autres pièces de la maison.
Bière Casse-cou, brassée à Charron en Charente-Maritime Des cartes ensemencées à planter
« Cette démarche prend des années à mettre en place, chaque petit geste compte et c’est ce qui est important au final. »
Pauline Réveillaud
Car de nouvelles habitudes sont parfois difficiles à mettre en place, surtout quand on a déjà un système éprouvé que l’on trouve « pratique ». C’est le cas des anciens constate Pauline, pour lesquels cette démarche n’est pas toujours comprise ou seulement connue.
Au final avec persévérance, chacun à son rythme, on y trouve son compte. Après le premier investissement pour certains produits, on fait des économies et la liste des courses s’en trouve également simplifiée, précise Pauline.
« J’ai mon essuie-tout lavable qui n’a pas bougé depuis cinq ans et je n’ai plus l’occasion de l’oublier dans ma liste de courses ».
Dans un marché en pleine expansion, Pauline fait partie des précurseurs qui ont constaté que l’offre locale était encore insuffisante pour faciliter le passage au zéro déchet et une vie sans emballages, ou presque. Une des gageures auxquelles elle réfléchi est de pouvoir s’affranchir des emballages des « protéines ». En effet, « quand on achète de la viande tout est encore sous emballage .
- Site internet : https://www.vracadom.fr/
- Page Facebook : https://www.facebook.com/vracadomicile/
- Instagram : https://www.instagram.com/vracadom/