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Zones humides : on les fêtera ce mercredi 2 février en Charente-Maritime

Le Marais poitevin. Photo @Gilbert-Bochenek

Ce mercredi 2 février sera la journée des zones humides. La Charente-Maritime en recense 110 000 hectares.

La Charente-Maritime est l’un des premiers départements français en surface de zones humides avec plus de 110 000 hectares de marais littoraux (95 000 hectares de marais doux et 15 000 hectares de marais salés). Il présente également un réseau hydrographique important qui s’étend sur plus de 4 000 km et s’articule autour des bassins de la Sèvre Niortaise,

Les zones humides sont des zones de transition à l’interface des milieux terrestres et aquatiques, caractérisées par la présence d’eau, en surface ou dans le sol. Longtemps considérées comme des milieux insalubres et hostiles, les zones humides sont reconnues pour leurs intérêts patrimoniaux et fonctionnels depuis la convention internationale Ramsar (1971) et la Loi sur l’eau (1992).

Des zones humides aux multiples fonctions

Les principales zones humides en Charente-Maritime sont matérialisées en vert sur cette carte. Document Département 79.

Les zones humides sont des territoires d’exception qui remplissent des fonctions essentielles, dont : « Le maintien et amélioration de la qualité de l’eau (rôle de filtre épurateur). Les enjeux sont importants en Charente-Maritime, de nombreux marais de la frange côtière étant les réceptacles des eaux drainées issues des bassins versants avant qu’elles ne rejoignent le littoral », rappelle le Conseil départemental dans un communiqué de presse. Il met également en avant la « régulation des régimes hydrologiques (rôle de zones tampons), à travers les zones d’expansion des crues. L’accueil d’une faune et d’une flore remarquables : 50 % des espèces d’oiseaux et 30 % des espèces végétales remarquables et menacées en dépendent. Régulation des microclimats. »

Du point de vue des activités humaines, les zones humides sont le support de productions agricoles, piscicoles et conchylicoles. Elles appartiennent au patrimoine paysager et culturel et sont fréquemment le support d’activités touristiques ou récréatives.
Les zones humides font pourtant partie des milieux naturels les plus dégradés et les plus menacés au monde. En France, entre 1960 et 1990, près de la moitié des zones humides a disparu ce qui les place au cœur des enjeux de conservation.

On aura donc une petite pensée pour toutes ces zones ce mercredi 2 février, journée des zones humides.

Légende : Le Marais poitevin. Photo @Gilbert-Bochenek

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