Une convention-cadre d’une durée de 5 ans (2024-2028) a été signée au début de l’été entre le Département de la Charente-Maritime et l’association Ferrocampus située à Saintes. Cette dernière mise sur le développement des formations à destination des jeunes (du niveau CAP à ingénieur), ainsi que sur des projets de recherche d’innovation et des techniques ferroviaires.
Ce partenariat devrait permettre l’accès et l’utilisation de l’association Ferrocampus et de ses partenaires de tout ou partie de la voie ferrée reliant Saujon à La Tremblade, afin de mener des expérimentations, dans des conditions réelles (passages à niveau, ouvrages d’art, infrastructures ferroviaires, etc.).
Une collaboration renforcée
En tant qu’adhérant de l’association Ferrocampus, le Département de la Charente-Maritime verse annuellement une cotisation de 10 000 €, soutenant ainsi le développement des formations à destination des jeunes (du niveau CAP à ingénieur), ainsi que des projets de recherche d’innovation et des techniques ferroviaires.
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Depuis une année, cette collaboration s’est renforcée, avec l’approbation lors de la Commission permanente du 24 mai 2024, d’une convention-cadre entre les deux parties, permettant l’accès et l’utilisation de l’association Ferrocampus et de ses partenaires de tout ou partie de la voie ferrée reliant Saujon à La Tremblade, afin de mener des expérimentations, dans des conditions réelles (passages à niveau, ouvrages d’art, infrastructures ferroviaires, etc.).
Un site expérimental
La voie ferrée reliant Saujon à La Tremblade devient ainsi un site expérimental, permettant la mise en œuvre de projets de formation et de développement, sans pénaliser l’exploitation du « Train des Mouettes » et du « Seudre Océan Express ».
Afin de mettre à disposition la voie ferrée, ainsi que les équipements attenants (signalisation, passages à niveaux, gares, etc.), des conventions annexes tripartites devraient suivre, liant le Département, Ferrocampus, ainsi que des industriels désireux de réaliser des tests de solutions technologiques innovantes dans un environnement opérationnel. En contrepartie de l’accès et l’utilisation des installations ferroviaires, une redevance calculée selon le cadre et les modalités de l’expérimentation sera versée au Département.
A savoir
Depuis le début de l’année, des tests ont été réalisés par des étudiants de l’Ecole supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile (ESTACA) en vélorail sur la voie ferrée.
En avril, une visite de la ligne a été organisée par Ferrocampus avec la Société d’Ingénierie, de Construction et d’Exploitation de la
Ferromobile, porteur d’un projet de véhicule de transport à la demande, électrique et partagé, pour une circulation mixte rail-route.