Audrey Ribes, peut-être plus connue à La Rochelle sous le pseudonyme de Tati Ô habite Puilboreau. Intervenante culturelle, elle est depuis toujours impliquée dans différentes actions, notamment auprès de la jeunesse sur la commune de La Rochelle et de ses environs.
A 44 ans, elle vient de publier son premier livre « De la gifle au slam » aux éditions Sela Prod. Car, confie-t-elle, « tout le monde reçoit une gifle à un moment donné de sa vie. »
Audrey en a reçu plusieurs. Et qu’elles aient été physiques ou verbales, toutes l’ont amenée à se tourner vers le slam, « Cette discipline où la parole claque. »
Comment est née l’idée de ce premier livre ?
Audrey Ribes : « On m’a souvent dit, à la lecture de mes textes : « Ecris un livre ». Alors, j’ai fait une résidence d’écriture durant l’été 2021 et c’est là qu’a émergé l’idée de l’autobiographie. J’ai notamment lu un extrait du livre « Minots », de François Thomazeau, auteur marseillais et j’ai écrit une dizaine de pages… Puis j’ai repris l’écriture un an plus tard : durant la deuxième résidence d’écriture lors de l’été 2022. Et là, j’ai écrit une centaine de pages. »
Quel message souhaitez-vous faire passer ?
« Libérez votre parole et écoutez celle des autres… »
Pour vous, la liberté d’expression est fondamentale ?
« Évidemment… Mais il faut en faire un bon usage. »
Vous refusez les dictats ?
« Pas toujours. Seulement quand il sont injustes, absurdes et inhumains… »
Le slam : comment l’avez-vous découvert ?
« Par le biais d’un ami, lors du printemps 2006 et la médiatisation de Grand Corps Malade.
Après le ou les claques, ce sont les mots qui claquent ?
« On peut dire ça comme ça. »