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Itmahrag joué les 11 et 12 novembre à la Coursive

Porté par sept performeurs danseurs-chanteurs-musiciens survoltés, le concert dansé Itmahrag est proposé jeudi 11 novembre, à 19 h 30, et vendredi 12 novembre, à 20 h 30, à La Coursive, à La Rochelle. Cette chorégraphie pour 7 performeurs, danseurs et musiciens égyptiens est mise en scène par le chorégraphe d’Olivier Dubois.

Ce spectacle plonge au cœur du Mahraganat, ce mouvement d’expression artistique et contestataire de la jeunesse du Caire. Il propose rap, musique électro et danse. 

Information, réservations : La Coursive – 05 46 51 54 02/03  – accueil@la-coursive.com
Vente de places en ligne sur le site www.la-coursive.com

Issue de la jeune génération égyptienne, des quartiers populaires du Caire, la musique Mahraganat s’est révélée au jour d’une nouvelle ère post-Moubarak. Liée aux célébrations festives, le Mahraganat (« festival » en arabe) est une performance en soi, où les corps se mettent en scène. Des fêtes branchées aux mariages de quartiers, des baffles de rue saturés jusqu’aux spots publicitaires châtiés, le Mahraganat est devenu aujourd’hui la musique la plus écoutée en Égypte.

Qui est Olivier Dubois 

Il y a quelques années, Olivier Dubois hypnotisait le public de La Coursive avec Tragédie, une pièce manifeste créée en 2012 au Festival d’Avignon. Un pur choc esthétique. Agitateur de la scène contemporaine française, il a signé ces dix dernières années quelques-unes des œuvres les plus radicales et fascinantes du paysage chorégraphique européen. Directeur du Ballet du Nord de 2014 à 2017, élu l’un des vingt-cinq meilleurs danseurs au monde en 2011 par le magazine Dance Europe, il jouit d’une expérience unique entre création, interprétation et pédagogie.

Pour sa nouvelle aventure artistique et humaine façonnée entre Le Caire et Alexandrie,  Olivier Dubois y a observé que les Égyptiens chantent et dansent partout, de manière discrète et intime. Cela fait partie intégrante de leur culture. En lien avec ce mouvement musical incarné par le Mahraganat, il voit désormais se développer une danse plus sauvage, plus instinctive, totalement saturée, comme si chaque espace, chaque instant de vie se devait d’être rempli. Cette musique et cette danse, il les explore avec respect, mais aussi avec la conviction qu’elles sont éminemment contemporaines. Qu’elles portent toute l’audace de la jeunesse égyptienne.

« Itmahrag est un néologisme que j’ai inventé. »

Olivier Dubois, chorégraphe.

Itmahrag est le fruit d’un travail de plusieurs mois en Égypte en partenariat avec B’sarya for Arts, un nouvel espace indépendant à Alexandrie qui accompagne la jeune création égyptienne musicale et d’art visuel. Des workshops de formation en danse contemporaine pour un groupe de jeunes performeurs en lien avec un centre de formation au Caire, une série d’ateliers de plusieurs semaines de composition entre les jeunes musiciens et François Caffenne à Alexandrie, des résidences de travail au Caire, ont donné lieu à cette nouvelle création d’Olivier Dubois.

« Itmahrag est un néologisme que j’ai inventé. D’un mot Mahraganat, j’en ai conjugué un verbe qui n’existe pas : « Festoyons ». Itmahrag est comme une injonction à danser, à chanter. J’aime beaucoup l’idée que tout ceci ne soit qu’une invitation à en être, à célébrer. Une célébration comme un enchantement », explique Olivier Dubois

Olivier Dubois et la compagnie COD

Agitateur de la scène contemporaine française, Olivier Dubois a signé ces dix dernières années quelques-unes des œuvres chorégraphiques les plus radicales. Directeur du Ballet du Nord de 2014 à 2017, élu l’un des vingt-cinq meilleurs danseurs au monde en 2011 par le magazine Dance Europe, il jouit d’une expérience unique entre création, interprétation et pédagogie.

Olivier Dubois fut interprète notamment pour Angelin Preljocaj, le Cirque du Soleil, Jan Fabre, Dominique Boivin, Sasha Waltz, etc. En 2006, la SACD et le Festival d’Avignon lui proposent de créer une pièce dans le cadre de « Sujet à vif » : Pour tout l’or du monde. La création reçoit le prix spécial du jury par le Syndicat professionnel de la critique. En 2008, il crée au Festival d’Avignon Faune(s), autour de la pièce de Nijinski, et est lauréat du 1er prix Jardin d’Europe à Vienne.

La Compagnie Olivier Dubois a été créée en 2007. Elle est actuellement accueillie en résidence au CENTQUATRE à Paris, où Olivier Dubois est artiste associé depuis 2012.

Nouvelles productions

La diffusion des spectacles, tant en France qu’à l’international, représente une part marquante de l’activité de la compagnie qui s’attache également à présenter aussi bien les nouvelles créations que certaines œuvres marquantes du répertoire, comme Tragédie ou Auguri. De 2018 à 2020, le programme de la compagnie s’articule autour de 3 nouvelles pièces, avec une alternance de formes légères et pièces de groupe : Pour sortir au jour, un solo interprété par Olivier Dubois (2018), Tropismes, pièce pour 9 interprètes (printemps 2019) et la création d’Itmahrag, production franco-égyptienne (2020).

Le travail de la Compagnie Olivier Dubois s’articule autour d’autres axes comme la pédagogie, la préservation de l’emploi artistique (la compagnie compte environ 65 danseurs), l’insertion professionnelle et enfin des travaux à destination des amateurs à l’instar de Mille et une danses créée à l’occasion de la Nuit Blanche à Paris en 2017 regroupant 300 amateurs sous la canopée des Halles.

Son attachement au continent africain est une histoire entamée il y a plusieurs années, tout d’abord avec des ateliers menés dans de nombreux pays (Maroc, Sénégal, Mauritanie, Égypte, Mali, …), une pièce Souls, réunissant 6 danseurs de 6 pays d’Afrique, créée et présentée en 2013 à l’école des Sables au Sénégal et au Caire au Théâtre Falaki (spectacle qui a tourné jusqu’en 2017) et un solo pour la danseuse Germaine Acogny, Mon Élue Noire créé en 2015.

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