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Le plan blanc déclenché dans tous les hôpitaux de Charente-Maritime

Selon le dernier communiqué de l’Agence régionale de la santé, « les indicateurs de suivi de l’épidémie dans notre région exposent notre système hospitalier à des risques de saturation. »

« Afin d’anticiper et de pouvoir armer un nombre de lits suffisant pour absorber les nouvelles hospitalisations qui interviendront dans les prochains jours », le Directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine a décidé de déclencher le Plan Blanc dans tous les établissements de santé de la région.

Le communiqué met en avant « une circulation très active du virus et une augmentation des hospitalisations.

La Charente-Maritime très impactée

Selon ce même communiqué, « les indicateurs dans notre région restent toujours élevés. Pour la période du 1er au 7 août, le taux d’incidence est de 198,9/100 000 habitants, bien au-dessus du seuil d’alerte de 50/100 000 habitants. Les départements les plus impactés restent ceux du littoral (Gironde : 284,8 / Pyrénées-Atlantiques : 280,8 / Landes : 220,4 / Charente-Maritime : 213,9). L’impact de ces taux d’incidence élevés ayant un retentissement deux à trois semaines après sur les hospitalisations, leur augmentation devrait encore se poursuivre. »

Au 9 août, 595 patients sont hospitalisés pour Covid19 dans la région, dont 122 en services de soins critiques (soit en une semaine + 107 patients hospitalisés et + 45 patients pris en charge en services de soins critiques).

Des déprogrammations nécessaires

Dans ce contexte « et pour adapter sans délai l’offre de soins et garantir une bonne prise en charge des patients Covid19 et non-Covid19 », Benoît Elleboode, Directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, a déclenché le Plan blanc (niveau 2) dans tous les établissements de la région.
« L’ensemble des établissements publics et privés doivent donc organiser les déprogrammations nécessaires pour : déployer des capacités supplémentaires de prise en charge des patients Covid19 et non-Covid19 en médecine et en réanimation, en mobilisant des ressources humaines supplémentaires ; renforcer en personnel les établissements les plus impactés, grâce à une solidarité forte inter-établissementS et interdépartementale. »

Nouvelle date de prise en charge

Les déprogrammations font l’objet d’une décision collégiale de la communauté médicale et d’une réévaluation régulière du patient pour éviter toutes pertes de chance.

« Le patient bénéficie d’emblée d’une nouvelle date de prise en charge », promet l’ARS. « Ces déprogrammations seront effectuées tout en garantissant que les patients pris en charge pour cancer, les personnes en attente de greffes, les patients suivis pour une maladie chronique ou en pédiatrie et requérant des soins urgents soient pris en charge dans les meilleures conditions possibles. »

Tous les 15 jours, la situation sera réévaluée pour alléger le dispositif, si l’évolution de l’épidémie le permet.

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