« Classées sans suite », mortes sous les coups de leurs conjoints

C’est devant le tribunal de La Rochelle que l’association « Sévices et moi » a rendu hommage aux victimes de féminicides de l’année 2020 en montrant les visages de 104 femmes battues.

Julie Quintel est une victime. Mais une victime qui ne se contente pas de ce rôle.
« Je ne suis pas une femme fragile  » avait déclaré Julie en juillet dernier devant l’Hôtel de Police ,alors qu’elle annonçait vouloir faire bouger les lignes et faire la différence.

A lire : POUR ELLE, TOUTES LES AUTRES ET CELLES À VENIR

Ce samedi 27 novembre, avec l’association Sévices et moi nouvellement créée en septembre et dont Julie Quintel est présidente, une action symbolique et pacifique pour alerter et sensibilier l’opinon publique, les médias et les politiques a été menée devant le tribunal de La Rochelle.

Objectif : coller 104 visages de femmes battues en hommage aux victimes de féminicides depuis le début de l’année.

Nous voulons dénoncer les 80% des plaintes classées sans suite et le manque de moyens de la justice malgré les annonces du gouvernement.

Julie Quintel, présidente de l’association « Sévices et moi »

Victime de violences conjugales, Julie Quintel a porté plainte en juin 2021 pour violences physiques, verbales et harcèlement, par un homme ayant déjà fait l’objet de plusieurs plaintes mais condamné seulement deux fois à de la mise à l’épreuve.

« J’ai créé une association pour défendre et soutenir le victimes de violences conjugales, lutter et militer pour une meilleure prise en charge et pour un durcissement de la réponse pénale. »

Julie Quintel