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Tension au CCAS de La Rochelle : une réunion direction syndicat

Vive tension depuis plusieurs jours au sein du service d’aide à domicile du CCAS de La Rochelle. Une réunion a été organisée jeudi entre ses responsables et les organisations syndicales.

« Compte tenu de la situation au sein des services d’aide à domicile », écrit la CCAS de La Rochelle dans un communiqué qui nous a été adressé, « une réunion de dialogue social a été organisée, ce jeudi 3 février, par le CCAS de La Rochelle, sous l’égide de sa vice-présidente, Danièle Carlier-Misrahi, réunissant les organisations syndicales présentes au sein de la vie institutionnelle de l’établissement (CGT, SLIAT, SUD), les administrateurs siégeant au sein du comité technique, la direction de l’établissement, et l’encadrement du service d’aide à domicile. »

Une réorganisation à l’étude

« Les métiers d’aide à domicile sont actuellement en grande tension », constate le CCAS. « La crise sanitaire a exacerbé la pénibilité liée au métier et a accentué les besoins des personnes dépendantes et vulnérables. »
« Le service d’aide à domicile du CCAS va se réorganiser pour mieux prendre en charge les différents plans d’accompagnement proposés par le département, qu’ils relèvent de l’aide sociale, de la perte d’indépendance ou bien de prestation de compensation du handicap », promet le CCAS. « Ces plans se matérialisent sous forme de tâches ménagères, d’aide aux courses, d’aide à la personne (toilette, soutien administratif, promenade) etc. »

Un gros problème de recrutement

« C’est sur ce dernier secteur que la discussion a porté. En effet, les plans ne peuvent ni être réduits en temps ni être annulés au regard des risques de santé publique (personne totalement dépendante, personnes souffrant de trouble psychique important etc.) et les offres d’emplois des auxiliaires de vie ne connaissent aucun débouché. Par manque d’aboutissement en recrutement, le service est sous doté en personnel et ce sont les agents en poste qui assurent les prestations en ayant recours massivement aux heures supplémentaires, ce qui les exposent (accident de travail, burn out, troubles musculo-squelettiques). »

« Il a été convenu de continuer de tout mettre en œuvre pour assurer au plus tôt les recrutements, de garantir une solidarité entre secteur pour favoriser la continuité de service au profit des usagers les plus dépendants, d’étudier la revalorisation de ces métiers, d’éviter de mobiliser les salariés sur un nombre d’heures supplémentaires trop importantes. »

Un premier bilan dans six semaines

« La discussion a été constructive et a été menée dans le souci de garantir un service de qualité aux bénéficiaires », assure la CCAS. « Cette organisation sera soumise à l’avis du comité technique le 11 février, pour une mise en œuvre effective à compter du 14 février. »

Des réunions techniques auront lieu toutes les semaines pour s’assurer du bon fonctionnement de cette organisation. Au bout de six semaines un bilan sera dressé.

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